Coucou!
Voici une petite histoire que j'écris pour m'amuser.
Je ne prétends pas être un grand auteur mais ça me détend et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
Si ça vous plaît, je mettrais la suite au fur et à mesure de sa rédaction.
J'attends vos avis avec impatience.
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Le soleil brillait haut dans le ciel au dessus des jardins du Sanctum, une brise légère faisait doucement plier les parterres de fleurs dont la perfection des couleurs rappelait l’éclat des peintures des grands artistes Elyséens.
Parmi les chemins tracés pour les promeneurs, une petite fille courait joyeusement suivie laborieusement par un vieillard voûté dont tout le poids reposait sur une canne en os. Ses longs cheveux blancs comme la neige recouvraient une barbe épaisse dont les poils hirsutes laissaient penser qu’ils n’avaient pas croisé un peigne depuis longtemps.
Le vieil homme s’arrêta un instant pour reprendre son souffle, ses muscles douloureux ayant perdu la vigueur d’une jeunesse depuis longtemps oubliée.
- Lily reviens ici, s-il-te-plaît ! héla-t-il à l’attention de la gamine qui chassait maintenant des papillons translucides.
La petite hésita un moment, le regard alternant entre les lépidoptères aux couleurs chatoyantes et le vieillard tout fané. Mais son choix se porta sur ce dernier car il était son papy et elle aimait être avec lui. Il avait beau râler contre tout et tout le monde, il débordait d’affection pour elle et pouvait passer des heures à lui raconter des histoires fabuleuses qui la laissaient toujours émerveillée.
Lorsque Lily rejoignit son grand-père, ce dernier s’était assis sur un banc vert laqué. Sa canne reposait à sa droite si bien qu’elle le séparait de la petite lorsqu’elle s’installa à son tour. Lily observa l’objet avec attention puis, avec précaution, passa sa petite main pour en sentir les circonvolutions.
- Papy, c’est fait en quoi ta canne ? demanda-t-elle.
Le vieil homme se tourna vers elle, la regarda fixement un instant, puis lui sourit tendrement avant de déclarer avec fierté :
- C’est un souvenir de l’époque où j’étais jeune. C’est un os de Balaur pour tout te dire.
Lily parût surprise par cette révélation.
- T’as été jeune toi ?
La question fut pour le vieillard comme une gifle derrière la tête.
- Oui ma chérie, j’ai été jeune, même si ça remonte à de nombreuses années. A l’époque, ton oncle Klahos n’était pas encore cet ermite pervers que tu connais et ta grand-mère avait une beauté telle que les dieux en étaient jaloux.
- Racontes-moi Papy ! déclara Lily dont les petites jambes s’agitaient sous le coup de l’impatience.
Le vieil homme prit une profonde inspiration.
- Tout a commencé…
… Lorsque Faelyn accepta l’offre d’un marchand Shugo parce qu’elle le trouvait trop mignon. La jeune Aède aux cheveux de feu et à l’opulente poitrine n’avait jamais su résister à ces petites créatures aux grands yeux si expressifs. Khalell, de son côté, les trouvait trop intelligents pour être honnêtes. De plus, il avait toujours l’impression qu’ils sentaient le tog mouillé, ce qui ne l’aidait pas à apprécier leur compagnie.
Les deux amants en étaient à compter leurs kinahs pour se payer à manger lorsqu’une touffe de poils d’à peine un mètre les aborda avec timidité.
- Salutations nobles Daevas, Galinek peut-il vous déranger un instant ?
- Non, répondit Khalell, tu peux pas.
- Maieux ! fit Faelyn pour interrompre l’élan de son homme, regardes comme il est trop chou !
La jeune femme s’accroupit vers le Shugo puis lui gratta affectueusement le crâne.
- Non, il est pas chou et en plus il pue…
Faelyn tourna sèchement la tête vers Khalell et le gratifia d’un regard mauvais.
- Arrêtes de râler, on dirait ton père.
- Ne parles pas de mon père, un peu de respect s’il-te-plaît…
- Oh, c’est bon ! C’est pas parce qu’il s’est fait avaler par un lobnite en revenant de la pêche que ça ne faisait pas de lui un vieux grincheux !
Pour toute réponse, Khalell se contenta de tourner le dos à Faelyn en grommelant.
Satisfaite d’avoir encore une fois eut le dernier mot, l’Aede fixa toute son attention sur le Shugo.
- Alors Galipettes, tu voulais nous demander quelque chose ?
- Shugo s’appelle Galinek.
- Pour ce qu’on en a à foutre, répondit Khalell le dos toujours tourné.
Faelyn soupira puis fit signe à la créature de poursuivre.
- Galinek est inquiêt car il n’a plus de nouvelles de son fils Kalinek depuis cinq jours. Galinek désespère car il ne peut se rendre dans la cité de Verteron. Gentils Daevas accepteraient de trouver Kalinek pour Shugo ?
Sans prévenir, la jeune femme serra Galinek dans ses bras tellement fort qu’il faillit étouffer.
- Mais bien sûr que nous allons t’aider ! Comment refuser de répondre à l’appel de détresse d’un père ?
- N’en fais pas trop non plus… lâcha Khalell qui avait décidé de s’asseoir sur un petit nuage jaune qui passait par là.
Faelyn se redressa d’un bond et fit un regard implorant à son mari.
- On y va, chéri ?
- J’ai le choix ?
- Non.
- Je le savais…
Le voyage vers Verteron se passa sans encombre sauf pour Khalell dont l’estomac n’avait jamais réussi à s’habituer à la téléportation.
Il répandit donc son repas sur le Daeva chargé des transports inter-dimensionnels pendant que Faelyn faisait un rapide état des lieux.
Au bout d’un moment, elle se tourna vers le gladiateur.
- T’as fini ?
- Oui c’est bon, répondit-il en s’essuyant le coin de la bouche.
Il donna une petite tape sur l’épaule du Daeva souillé pour s’excuser mais ce dernier ne réagissait plus tant il était dans un état second par l’énorme flaque de vomi olivâtre qui avait été répandue sur ses robes neuves.
Immobile parmi les ombres, Klahos observait sa proie en silence.
Il connaissait les rues de Verteron comme sa poche. « Voir sans être vu » était la règle d’or des assassins car cela permettait de frapper vite sans que la victime ne se doute de rien.
Plus que quelques secondes et elle serait à portée. Klahos se dégourdit les doigts en prévision de l’attaque maintenant imminente.
Toutes ces années d’entraînement intensif pour arriver à cet instant.
Klahos fléchit les genoux, prêt à bondir. Il vérifia une dernière fois son équipement puis focalisa toute son attention sur son objectif.
Lorsque sa proie arriva à sa hauteur, il sauta en avant tel un félin aux muscles d’acier… et agrippa à pleines mains les seins de la jeune femme. Des seins opulents et fermes que Klahos avait de suite remarqués lorsque leur propriétaire était apparue sur la place de Verteron.
Mais il n’avait pas prêté attention au guerrier qui l’accompagnait si bien qu’il ne vit pas arriver le poing ferré qui s’écrasa sur sa joue alors qu’il malaxait avidement la poitrine de Faelyn.
Klahos fut projeté en l’air sous la violence de l’attaque mais il atterrit sur ses pieds avec la grâce d’un chat du désert.
Très content de lui, il réagit cependant trop tard lorsque Faelyn – furieuse – le chargea pour lui administrer un magistral coup de pied dans l’entre-jambes. Le choc le plia en deux, la douleur fulgurante se répandant le long de son échine.
Les larmes aux yeux et la morve au nez, Klahos invoqua le pouvoir des ombres et disparût en émettant de petits couinements de rongeur.
- C’est comme ça que tu as rencontré tonton Klahos, Papy ? demanda Lily qui rigolait encore de ce qu’elle venait d’apprendre.
- Oui ma chérie, mais si tu veux connaître la suite il ne faut pas m’interrompre trop souvent. Je suis vieux et ma mémoire n’est plus ce qu’elle était…
- Continues Papy, continues !
- Et bien…
Voici une petite histoire que j'écris pour m'amuser.
Je ne prétends pas être un grand auteur mais ça me détend et j'espère qu'il en sera de même pour vous.
Si ça vous plaît, je mettrais la suite au fur et à mesure de sa rédaction.
J'attends vos avis avec impatience.
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Le soleil brillait haut dans le ciel au dessus des jardins du Sanctum, une brise légère faisait doucement plier les parterres de fleurs dont la perfection des couleurs rappelait l’éclat des peintures des grands artistes Elyséens.
Parmi les chemins tracés pour les promeneurs, une petite fille courait joyeusement suivie laborieusement par un vieillard voûté dont tout le poids reposait sur une canne en os. Ses longs cheveux blancs comme la neige recouvraient une barbe épaisse dont les poils hirsutes laissaient penser qu’ils n’avaient pas croisé un peigne depuis longtemps.
Le vieil homme s’arrêta un instant pour reprendre son souffle, ses muscles douloureux ayant perdu la vigueur d’une jeunesse depuis longtemps oubliée.
- Lily reviens ici, s-il-te-plaît ! héla-t-il à l’attention de la gamine qui chassait maintenant des papillons translucides.
La petite hésita un moment, le regard alternant entre les lépidoptères aux couleurs chatoyantes et le vieillard tout fané. Mais son choix se porta sur ce dernier car il était son papy et elle aimait être avec lui. Il avait beau râler contre tout et tout le monde, il débordait d’affection pour elle et pouvait passer des heures à lui raconter des histoires fabuleuses qui la laissaient toujours émerveillée.
Lorsque Lily rejoignit son grand-père, ce dernier s’était assis sur un banc vert laqué. Sa canne reposait à sa droite si bien qu’elle le séparait de la petite lorsqu’elle s’installa à son tour. Lily observa l’objet avec attention puis, avec précaution, passa sa petite main pour en sentir les circonvolutions.
- Papy, c’est fait en quoi ta canne ? demanda-t-elle.
Le vieil homme se tourna vers elle, la regarda fixement un instant, puis lui sourit tendrement avant de déclarer avec fierté :
- C’est un souvenir de l’époque où j’étais jeune. C’est un os de Balaur pour tout te dire.
Lily parût surprise par cette révélation.
- T’as été jeune toi ?
La question fut pour le vieillard comme une gifle derrière la tête.
- Oui ma chérie, j’ai été jeune, même si ça remonte à de nombreuses années. A l’époque, ton oncle Klahos n’était pas encore cet ermite pervers que tu connais et ta grand-mère avait une beauté telle que les dieux en étaient jaloux.
- Racontes-moi Papy ! déclara Lily dont les petites jambes s’agitaient sous le coup de l’impatience.
Le vieil homme prit une profonde inspiration.
- Tout a commencé…
… Lorsque Faelyn accepta l’offre d’un marchand Shugo parce qu’elle le trouvait trop mignon. La jeune Aède aux cheveux de feu et à l’opulente poitrine n’avait jamais su résister à ces petites créatures aux grands yeux si expressifs. Khalell, de son côté, les trouvait trop intelligents pour être honnêtes. De plus, il avait toujours l’impression qu’ils sentaient le tog mouillé, ce qui ne l’aidait pas à apprécier leur compagnie.
Les deux amants en étaient à compter leurs kinahs pour se payer à manger lorsqu’une touffe de poils d’à peine un mètre les aborda avec timidité.
- Salutations nobles Daevas, Galinek peut-il vous déranger un instant ?
- Non, répondit Khalell, tu peux pas.
- Maieux ! fit Faelyn pour interrompre l’élan de son homme, regardes comme il est trop chou !
La jeune femme s’accroupit vers le Shugo puis lui gratta affectueusement le crâne.
- Non, il est pas chou et en plus il pue…
Faelyn tourna sèchement la tête vers Khalell et le gratifia d’un regard mauvais.
- Arrêtes de râler, on dirait ton père.
- Ne parles pas de mon père, un peu de respect s’il-te-plaît…
- Oh, c’est bon ! C’est pas parce qu’il s’est fait avaler par un lobnite en revenant de la pêche que ça ne faisait pas de lui un vieux grincheux !
Pour toute réponse, Khalell se contenta de tourner le dos à Faelyn en grommelant.
Satisfaite d’avoir encore une fois eut le dernier mot, l’Aede fixa toute son attention sur le Shugo.
- Alors Galipettes, tu voulais nous demander quelque chose ?
- Shugo s’appelle Galinek.
- Pour ce qu’on en a à foutre, répondit Khalell le dos toujours tourné.
Faelyn soupira puis fit signe à la créature de poursuivre.
- Galinek est inquiêt car il n’a plus de nouvelles de son fils Kalinek depuis cinq jours. Galinek désespère car il ne peut se rendre dans la cité de Verteron. Gentils Daevas accepteraient de trouver Kalinek pour Shugo ?
Sans prévenir, la jeune femme serra Galinek dans ses bras tellement fort qu’il faillit étouffer.
- Mais bien sûr que nous allons t’aider ! Comment refuser de répondre à l’appel de détresse d’un père ?
- N’en fais pas trop non plus… lâcha Khalell qui avait décidé de s’asseoir sur un petit nuage jaune qui passait par là.
Faelyn se redressa d’un bond et fit un regard implorant à son mari.
- On y va, chéri ?
- J’ai le choix ?
- Non.
- Je le savais…
Le voyage vers Verteron se passa sans encombre sauf pour Khalell dont l’estomac n’avait jamais réussi à s’habituer à la téléportation.
Il répandit donc son repas sur le Daeva chargé des transports inter-dimensionnels pendant que Faelyn faisait un rapide état des lieux.
Au bout d’un moment, elle se tourna vers le gladiateur.
- T’as fini ?
- Oui c’est bon, répondit-il en s’essuyant le coin de la bouche.
Il donna une petite tape sur l’épaule du Daeva souillé pour s’excuser mais ce dernier ne réagissait plus tant il était dans un état second par l’énorme flaque de vomi olivâtre qui avait été répandue sur ses robes neuves.
Immobile parmi les ombres, Klahos observait sa proie en silence.
Il connaissait les rues de Verteron comme sa poche. « Voir sans être vu » était la règle d’or des assassins car cela permettait de frapper vite sans que la victime ne se doute de rien.
Plus que quelques secondes et elle serait à portée. Klahos se dégourdit les doigts en prévision de l’attaque maintenant imminente.
Toutes ces années d’entraînement intensif pour arriver à cet instant.
Klahos fléchit les genoux, prêt à bondir. Il vérifia une dernière fois son équipement puis focalisa toute son attention sur son objectif.
Lorsque sa proie arriva à sa hauteur, il sauta en avant tel un félin aux muscles d’acier… et agrippa à pleines mains les seins de la jeune femme. Des seins opulents et fermes que Klahos avait de suite remarqués lorsque leur propriétaire était apparue sur la place de Verteron.
Mais il n’avait pas prêté attention au guerrier qui l’accompagnait si bien qu’il ne vit pas arriver le poing ferré qui s’écrasa sur sa joue alors qu’il malaxait avidement la poitrine de Faelyn.
Klahos fut projeté en l’air sous la violence de l’attaque mais il atterrit sur ses pieds avec la grâce d’un chat du désert.
Très content de lui, il réagit cependant trop tard lorsque Faelyn – furieuse – le chargea pour lui administrer un magistral coup de pied dans l’entre-jambes. Le choc le plia en deux, la douleur fulgurante se répandant le long de son échine.
Les larmes aux yeux et la morve au nez, Klahos invoqua le pouvoir des ombres et disparût en émettant de petits couinements de rongeur.
- C’est comme ça que tu as rencontré tonton Klahos, Papy ? demanda Lily qui rigolait encore de ce qu’elle venait d’apprendre.
- Oui ma chérie, mais si tu veux connaître la suite il ne faut pas m’interrompre trop souvent. Je suis vieux et ma mémoire n’est plus ce qu’elle était…
- Continues Papy, continues !
- Et bien…